Les étapes d’un plan d’action sur une aire d’alimentation de captage La protection des captages d’eau se fait à l’échelle des aires d’alimentation de captages (AAC). Les plans d’action, qu’ils soient curatifs ou préventifs, sont structurés en 3 étapes : Etape 1 Délimitation de l’AAC et des zones prioritaires au sein de l’AAC (ZP-AAC) étude hydrogéologique pour délimiter les différents périmètres, diagnostic territorial des pressions agricoles et des pressions non agricoles. Etape 2 Proposition d’un programme d’actions agricoles et non agricoles basé de préférence sur le volontariat pilotage par la chambre d’agriculture ou le syndicat d’eau, arrêté préfectoral définissant le programme (si besoin). Etape 3 Mise en œuvre du plan d’action sur plusieurs années soit engagement volontaire des agriculteurs, soit programme préfectoral basé sur des ZSCE*. * ZSCE : zones soumises à contraintes environnementales (art. 21 de la Loi sur l’eau et les milieux aquatiques) Les chambres d’agriculture peuvent jouer un rôle important pour réunir les différents acteurs (agriculteurs, distributeurs et prescripteurs agricoles, propriétaire du captage, collectivité distributrice d’eau [mairies], Agence Régionale de Santé [ARS], Agence de l’eau…) afin d’identifier ensemble des actions d’une part efficaces et, d’autre part, acceptables par les agriculteurs (techniquement et économiquement). Pas de solution unique et universelle, mais des mesures multiples et différentes selon les territoires et les systèmes de cultures. On peut citer en particulier : l’installation des dispositifs végétalisés de protection des eaux de surface, ou zones d’infiltration, en amont des cours d’eau, puisards, dolines, bétoires, marnières…