La teneur maximale en alcaloïdes de l’ergot correspond à la somme des teneurs des 12 alcaloïdes de l’ergot. Le séchage et le nettoyage, y compris le tri (le cas échéant, le tri par couleur) et l’épointage ne sont pas considérés comme une « première transformation » dans la mesure où le grain entier reste intact. Pour mémoire, un sclérote « moyen » de la taille d’un grain de blé contient en moyenne 200 µg d’alcaloïdes. Pour un adulte de 70 kg, l’ingestion d’un sclérote est l’équivalent de 3 fois la DARf (dose aiguë de référence). Pour l’alimentation animale, la directive n° 2002/32 fixe la teneur maximale de sclérotes d’ergot parmi les céréales non moulues destinées à la consommation animale à 1 g/kg. Cas des toxines T-2 et HT-2 Les toxines T2 et HT2, qui faisaient l’objet jusqu’alors d’une recommandation, seront désormais réglementées (réglement UE 2024/1038) et intégrées au règlement 2023/915. Quelques valeurs pour les céréales non transformées : Céréales brutes (autre que orge, maïs, blé dur, et avoine) : 50 ug/ kg Orge de malterie : 200 ug/ kg Orge autre que malterie : 150 ug/ kg Maïs et blé dur : 100 ug/ kg Avoine non décortiquée 1250 : ug/ kg Dans les raisins et les vins Il s’agit de l’OTA produite principalement par Aspergillus carbonarius, moisissure se développant sur des baies blessées ou flétries. Elle se retrouve dans les raisins (frais ou secs), jus de raisin, moûts et vins.