Le dispositif national de surveillance des milieux aquatiques naturels En application de la directive DCE, depuis 2007 un ensemble de quatre réseaux de contrôles est piloté conjointement par l’Office Français de la Biodiversité (OFB), l’Office International de l’eau (OIEau) et par les différentes Agences de l’eau (au niveau des bassins hydrographiques). Le Réseau de contrôle de surveillance (RCS) : destiné à l’évaluation de l’état général des eaux. Il comporte : - 1 871 stations en eaux de surface, - 172 stations en eaux littorales, - 1 940 stations en eaux souterraines. C’est le réseau le plus dense, assurant une bonne représentativité nationale. De nombreux paramètres sont mesurés : physico-chimie, biologie, micropolluants (nitrates, pesticides), piézométrie, poissons, invertébrés, algues… Le Réseau de contrôle opérationnel (RCO) : destiné au suivi des eaux « dégradées » susceptibles de ne pas atteindre l’objectif de BON ETAT demandé par la directive DCE. Ce réseau mesure l’évolution des paramètres critiques (par exemple : pollutions par nitrates, pesticides). Il concerne : - 4 481 stations en eaux de surface (dont 1 072 communes avec les RCS), - 1 608 stations en eaux souterraines (dont 702 communes avec le RCS). Les contrôles d’enquêtes : en cas de pollutions accidentelles ; au cas par cas. Les contrôles additionnels : en fonction des enjeux. Exemples : zones de captage d’eau potable ou sites « Natura 2000 ».