Suppression de l’érosion des sols, des inondations et des coulées de boue. Gain en qualité de l’eau et en efficacité pour les cultures. Développement de la biodiversité. Augmentation de la séquestration de carbone et diminution des émissions de gaz à effet de serre. Meilleure fertilité des sols. Moins de consommation de gazole. En début d’année 2020, l’APAD a créé le label « Au Cœur des Sols ». C’est un référentiel évolutif qui prend en compte la réalité du terrain et qui intègre la démarche de progrès permanent au sein des exploitations engagées dans la démarche agriculture de conservation. Objectif d’ici 2025 : 5 000 fermes labellisées et 10 000 en 2030. Pour aller plus loin : https://www.apad.asso.fr Agriculture régénérative Agriculture régénérative, régénératrice, ou de régénération ? Trois appellations cohabitent pour désigner toute agriculture capable d’assurer son rôle nourricier tout en « réparant » l’environnement. Le terme « régénératif » n’existe ni dans le Larousse, ni dans Le Robert. L’usage décidera qui de l’agriculture « régénératrice » ou « de régénération » restera. On parle d’agriculture biologique (et non d’agriculture de biologie), mais d’agriculture de précision (et non d’agriculture précise). L’agriculture régénérative est proche de l’agriculture de conservation des sols. C’est probablement le débat sur le glyphosate qui a semé des doutes dans l’opinion publique et donc chez les industriels à la recherche d’un mot plus positif ? Notons que ce qui est cherché c’est la qualité