Environnement I 34 34 Lancée en juin 2018, cette campagne a permis de mesurer, sur 12 mois consécutifs et pour la première fois selon un protocole harmonisé, les concentrations de 75 substances (sur 90 substances « priorisées ») sur 50 points du territoire (DROM et métropole). Les sites étaient répartis comme suit : - Zones territoriales : 50 % de sites urbains/périurbains et 50 % de sites ruraux. - Productions agricoles : 26 % de sites en grandes cultures, 18 % de sites viticoles, 20 % de sites arboricoles, 10 % de sites en maraîchage, 6 % de sites d’élevage et 20 % de sites sans profil agricole majoritaire. Sur cette campagne, 1 800 échantillons ont été analysés, produisant 100 000 données qui ont été bancarisées dans la base GEOD’AIR. Les résultats montrent des concentrations extrêmement faibles, très éloignées des valeurs toxicologiques, les substances présentes le sont à l’état de traces, de 100 à 1 000 fois inférieures à celles des principaux polluants atmosphériques. Sur les 75 substances recherchées, seulement 9 ont montré une fréquence de quantification supérieure à 20 %. Ces résultats sont cohérents avec les données plus anciennes et avec les connaissances générées dans les dossiers d’homologation. Le projet RePP’Air - Réduire la présence de produits phytosanitaires dans l’air. RePP’Air est un projet national financé par le ministère de l’Agriculture dans le cadre d’Ecophyto et porté par la Chambre d’agriculture du Grand Est. Il a été mis en œuvre par 26 partenaires (9 chambres d’agriculture, 6 associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air, 3 organismes de recherche et 8 lycées agricoles). Ses objectifs étaient d’affiner les connaissances sur les transferts de produits phytosanitaires (PP) dans le compartiment aérien, de consolider les échanges entre les acteurs du milieu agricole et les experts de la qualité de l’air et de développer des modalités de conseil visant à limiter les transferts de PP dans l’air.