Scope 2 : émissions associées à l’énergie que l’entreprise achète. Scope 3 : émissions en amont (exploitations agricoles, fournisseurs autres) ou en aval (consommateurs) de l’activité de l’entreprise. Le Label Bas Carbone lancé par le gouvernement français en 2019, propose quant à lui un cadre de certification de projets de réduction d’émissions de GES et de séquestration carbone dans tous les secteurs diffus – forêt, agriculture, transport, bâtiment, déchets, etc... – permettant de les valoriser économiquement. Le Crédit Carbone est une des sources de financement, ce n’est pas la seule. En pratique, le LBC se distingue du SBTi sur au moins trois points : le périmètre du LBC porte sur l’exploitation agricole, selon une approche globale, toutes productions, tandis que le SBTi cible la plupart du temps un produit, dans une logique d’analyse de cycle de vie, en matière de gaz à effet de serre, le SBTi se concentre sur les émissions brutes de gaz à effet de serre alors que le LBC intègre également le stockage de carbone dans le sol, quand le SBTi s’appuie sur des facteurs d’émissions génériques (nationaux ou internationaux), le LBC évalue le bilan carbone de manière individualisée sur chaque exploitation agricole, selon le contexte local : sol, météo, etc... Exploitations agricoles et agro-industries interconnectées Un élément important à retenir est que le projet LBC de réduction des émissions d’une exploitation agricole vendant ses Crédits Carbone à un tiers peut apparaître dans le bilan Carbone Scope 3 de l’agro-industriel qu’elle approvisionne, sans problème de double compte. Cette recommandation portée par I4CE est une petite révolution, car les standards internationaux