L’annexe II de cet arrêté liste également pour chaque défaut potentiel 3 types de conclusions possibles : « contrôle complet » pour un défaut rédhibitoire entraînant l’arrêt immédiat du contrôle en cours, « contre-visite » pour un défaut nécessitant réparation, « pas de contre-visite nécessaire » pour un défaut appelant à la vigilance sans obligation de réparation. Quand au moins un défaut de type « contrôle complet » ou « contre-visite » est constaté, il est alors interdit d’utiliser le pulvérisateur, ce dernier doit être réparé et faire l’objet d’une contre-visite dans les 4 mois qui suivent. La contre-visite porte sur les points identifiés comme défaillants par l’organisme d’inspection. Sans défaut entrainant réparation et contre-visite, une vignette, informant de la prochaine date de contrôle, est alors apposée sur le pulvérisateur par l’organisme d’inspection et le rapport d’inspection remis. Vignette, rapport, facture et plaque d’identifiant sont à conserver. Depuis un décret du 08/08/2018, un défaut de contrôle obligatoire est passible d’une amende d’un montant pouvant aller jusqu’à 1 500 € et de son doublement en cas de récidive. Des pénalités sur les aides PAC peuvent également être décidées. L’obtention de la HVE est conditionnée entre autres à la présentation du certificat de contrôle.