Le projet compte 7 sites de suivi répartis en France en des zones de grandes cultures, polyculture, arboriculture et viticulture. Démarré au printemps 2017 et prévu pour une durée de 3,5 ans, le projet RePP’Air a présenté ses résultats à la fin de l’année 2020. Les principaux enseignements ont été : toutes les substances actives ne sont pas concernées par la volatilisation, plusieurs facteurs interagissent : les conditions météorologiques, les caractéristiques intrinsèques des substances et des produits formulés, les pratiques culturales, les fongicides les plus souvent retrouvés ont une pression de vapeur saturante et une constante de Henry élevée, les herbicides les plus souvent retrouvés sont généralement hydrophobes (LogKow élevé). Des recommandations ont été élaborées. Elles se basent d’une part sur la vigilance par rapport aux conditions météorologiques (hygrométrie, vent, température) et, d’autre part, sur le choix du matériel (équipements dont buses, panneaux récupérateurs) et des conditions d’application (réglages dont pression, hauteur de rampes, adjuvants…) ainsi que sur l’utilisation d’outils d’aide à la décision. Pour aller plus loin : RePP’Air : suivi des produits phytosanitaires dans l’air - Chambre régionale d’agriculture Grand Est (chambre-agriculture.fr) Les progrès réalisés pour limiter la présence de résidus dans l’air Meilleure prise en compte des conditions météo lors de l’application : température, force du vent (19 km/h maximum). Amélioration des techniques de pulvérisation : augmentation du diamètre des gouttes, utilisation de buses anti-dérive, utilisation de panneaux récupérateurs.