scroll En tant que conservateur-ressource dans ce domaine, vous avez mené en 2023 un récolement des plans d’architecture du musée. Pouvez-vous nous dire en quoi cela consiste ? L’idée était d’évaluer et de compiler les différents DOE (dossiers des ouvrages exécutés) des trente dernières années, notamment ceux qui ont été établis sous le format DWG d’AutoCAD. Le musée a connu beaucoup d’opérations qui ont été documentées indépendamment les unes des autres. Grâce au travail d’une stagiaire qui a méthodiquement vérifié l’intégrité électronique des documents, compilé les plans, pointé leur échelle, etc., tout est en ordre. Une première étape a été franchie mais il faut aller plus loin. Le prochain objectif est de réunir tous ces plans et d’établir une sorte de modèle en 2D et 3D mis à jour afin d’avoir une vision claire de l’historique pour faciliter la maintenance des bâtiments ou la réalisation de futurs travaux. Après la rénovation, d’autres travaux sont donc encore à venir. Quelles sont les priorités ? En 2023, Charlotte Hubert, l’architecte en chef des Monuments historiques qui a pris la succession de Paul Barnoud, a actualisé le schéma directeur patrimonial de l’ensemble du clos et du couvert. Une étude approfondie sera menée en 2024 sur la voûte et la toiture du frigidarium pour évaluer leur état et la nature des travaux à envisager. Après quoi, le chantier devrait être lancé. La rénovation du jardin, pour la partie publique, sera conduite par la Ville de Paris, sur les ressources propres du musée, à partir de l’automne 2024. Le projet prévoit également de restaurer le tracé originel de la partie dite « jardin des abbés », accolée à l’hôtel, et qui avait disparu lors de la rénovation de 2000. Ce chantier, mené sous la maîtrise d’ouvrage de Charlotte Hubert, permettra d’intégrer l’ancien jardin dans le circuit de visite du musée. Avez-vous mené des restaurations parmi les collections dont vous êtes responsable ? En 2023, priorité était donnée aux sculptures, mais j’ai tout de même démarré un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps. Le musée possède en effet deux parties de brigandines, sortes d’armures chics composées d’un vêtement à l’intérieur duquel des petites plaques de métal sont rivetées, datées de 1450- 1500 et provenant probablement d’Italie. Ce sont des objets extraordinaires, précieux et rares ; il en existe une vingtaine dans le monde. Un restaurateur de métal et une restauratrice de tissus ont fait quelques essais pour évaluer le chantier. À suivre… Annexes Annexes 04 Publications 04 Publications 04 Publications 05 Expositions 05 Expositions 05 Expositions 06 Conférences et colloques 06 Conférences et colloques 06 Conférences et colloques 07 Activités pédagogiques 07 Activités pédagogiques 07 Activités pédagogiques 08 Sociétés savantes et associations 08 Sociétés savantes et associations 08 Sociétés savantes et associations