scroll Parmi vos projets d’exposition, il en est un qui s’est invité en 2023. Comment est-il arrivé ? Il se trouve que le musée des arts anciens de Namur doit entreprendre des travaux de rénovation. Or ce musée abrite un trésor d’église, le « trésor d’Oignies », du nom d’un grand orfèvre de la première moitié du XIII e siècle, Hugo d’Oignies. Des études préalables aux travaux devant être menées en 2024 dans la salle où il est réuni habituellement, Julien De Vos, le directeur du Service des musées et du patrimoine culturel de la province de Namur, nous a proposé en mai 2023 d’accueillir ce trésor et de le présenter au public français. Une belle aubaine mais qu’il a fallu concrétiser en un temps très court puisque l’ouverture de l’exposition s’est imposée au printemps 2024. Julien De Vos et moi-même avons dès lors travaillé sur la liste d’œuvres. L’idée était de présenter l’ensemble mais après vérification auprès des restaurateurs, il est apparu que certaines œuvres ne pouvaient pas voyager. Sur la cinquantaine de pièces que compte le trésor, trente-cinq ont toutefois pu être retenues. En six mois à peine, nous avons également recruté un scénographe, rédigé un catalogue avec les éditions Faton, travaillé sur les textes de médiation, etc. Un travail intense mais qui a permis d’aboutir à une très belle présentation. Et dans le même temps, d’autres projets devaient aussi avancer… Notamment celui de l’exposition Le Moyen Âge du XIX e siècle. Créations, copies et faux dans les arts précieux prévue pour octobre 2025. Heureusement, un nouveau dispositif a permis d’accueillir en résidence au musée Frédéric Tixier*, le co-commissaire de l’exposition, à partir du mois de septembre et pour une année. Nous avons pu travailler ensemble de façon plus efficace : contact avec les prêteurs en France et à l’étranger, finalisation de la liste d’œuvres (199), définition du parcours… Nous avons également bénéficié des services d’un professeur de chimie de l’université de Turin, Angelo Agostino, dont les analyses de trois bustes- reliquaires vont permettre de déterminer s’ils étaient d’origine médiévale ou plutôt du XIX e siècle. Enfin, plusieurs restaurations ont été menées en vue de cette exposition : trois bustes- reliquaires, un autel portatif et un reliquaire-monstrance. D’autres suivront en 2024 et 2025. * Maître de conférences en histoire de l’art médiéval à l’université de Lorraine. Annexes Annexes 04 Publications 04 Publications 04 Publications 05 Expositions 05 Expositions 05 Expositions 06 Conférences et colloques 06 Conférences et colloques 06 Conférences et colloques 07 Activités pédagogiques 07 Activités pédagogiques 07 Activités pédagogiques 08 Sociétés savantes et associations 08 Sociétés savantes et associations 08 Sociétés savantes et associations