Société 63 Le décès d’un animal Nous avons adopté est considéré un berger créole par beaucoup comme né en Guadeloupe » secondaire » Céline, famille d’accueil, Châteauneuf-sur-Loire (45) Irène, accompagnatrice en deuil animalier, Morsang-sur-Orge (91) J’ai toujours vécu entourée d’animaux. Sur la plu- part des photos de moi, petite, j’en porte un dans les bras. Même écraser un escargot me boulever- sait au point de vouloir l’amener chez le vétérinaire. Pour avoir été bénévole dans des refuges, j’ai entendu des histoires horribles, cela a conforté - son, j’ai trois chiens : Léon, Coco, un yorkshire sauvé de l’euthanasie, et Simone, un bulldog français de onze ans que j’ai recueilli d’une fourrière. Tous ont été adoptés. Si le regard d’un chiot est craquant, celui d’un vieux chien me bouleverse. Lorsque l’on a accueilli Lola, on lui avait diagnostiqué une tumeur - cinquante ans, j’ai eu envie de changer de métier pour devenir accompagnante en deuil animalier. de l’incompréhension des autres. Le décès d’un ani- mal est considéré par beaucoup comme secondaire. On pense qu’il est facilement remplaçable. Si mon amour pour eux est immense, c’est surtout le lien entre l’animal et l’humain qui me touche. optionbonheur.fr se mettre en danger en traversant la rue précipitam- ment. Pour l’aider à combattre cette peur, nous avons adopté un berger créole. Tara est née en Guadeloupe où la stérilisation des chiens est inexistante. Là-bas, les chiots sont souvent abandonnés dans la forêt quand ils ne sont pas utilisés pour la pêche aux de les récupérer pour les proposer à l’adoption. Après avoir été sevrés et vaccinés, ils sont envoyés par fret. qu’elle avait seulement trois mois. Compte tenu de envers les hommes et leurs congénères. C’est pour- quoi nous avons fait appel à une éducatrice canine pour la dresser et l’aider à surmonter ses peurs. En tant que famille adoptante, nous sommes membres renforçant ainsi notre communauté. Tara est extrê- mement attachée à nous et manifeste une grande reconnaissance. RDRD