Maison SOCIÉTÉ| 51 Un bon compromis » Luisa, 45 ans Habitant à Milan, mon activité de freelance m’amène régulièrement à venir à Paris où j’ai la plupart de mes clients. Au début, je louais des logements Airbnb, jusqu’au jour où j’en ai eu marre de ne jamais pouvoir laisser mes aff aires Un loyer très peu et avoir mon propre lit. Mais payer un second loyer n’est pas pensable ! La colocation était un bon compromis. Pendant cher » un an, j’ai vécu avec Nicolas. Lui était ravi de ne pas avoir à Nicolas, 19 ans partager un appartement à plein temps et moi d’avoir un pied- À Bourges, il faut débourser minimum 300 euros à-terre parisien. Même s’il avait 17 ans de moins que moi, par mois pour louer un mini studio. Étudiant on s’entendait très bien et on rigolait beaucoup. Je lui en BTS agricole, j’ai fait appel à l’association ramenais des petits plats italiens et il me préparait la fameuse soupe de sa grand-mère ! Cette colocation a remis un peu de Ensemble2générations qui m’a mis en lien avec légèreté dans ma vie, à un moment où j’étais en pleine remise une dame de 81 ans. Elle me loue une chambre en question. J’avais l’impression de jouer le rôle de grande pour 90 euros par mois. En contrepartie, je l’aide sœur et cette ambiance joyeuse m’a fait beaucoup de bien. à faire ses courses. Tous les jeudis on prend la voiture. Elle s’occupe de remplir le caddie et moi de porter ses courses jusqu’à la maison. On prend souvent des repas ensemble pour échanger et discuter. Vivre avec elle m’a permis de m’initier à la cuisine et de me confronter à d’autres opinions que celles de mes parents. À la rentrée prochaine, elle va héberger sa petite fi lle venue faire ses études dans la région. Et moi, je vais déménager chez un monsieur de 77 ans. Il n’y aura pas d’aide pour les courses, mais uniquement dela présence et un repas ensemble une fois par semaine.