DOSSIERs LES JOP CONTRE LES DROITS DES AGENTS PUBLICS Défiler le texte Le baron souhaite redorer l’image de la capitale après l’échec des jeux de 1900, apparemment « étouffés » par leur déroulement dans le cadre de l’exposition universelle, et présentés comme des concours internationaux et pas de véritables Jeux Olympiques ; marqués, de plus, par de nombreux incidents. Les jeux de 1924 seront les derniers du mandat de Pierre de Coubertin à la tête du CIO. Paris ne pouvant offrir de lieux adaptés, c’est la ville de Colombes qui abritera le 1er village olympique de l’histoire des Jeux. Dans le même temps, son stade (qui deviendra en 1928 le stade Yves du Manoir) sera aménagé pour accueillir 60 000 spectateurs (40 000 debout et 20 000 assis) : le coût des travaux du stade s’élève à l’équivalent de 5 millions d’euros sur un budget total de 15 millions (pour rappel, 8.3 milliards d’euros pour 2024). Les épreuves de football, de boxe, de tennis et d’athlétisme s’y dérouleront ainsi que celles de rugby à XV, dont ce sera la dernière apparition aux Jeux Olympiques. Ces jeux, présentés comme ceux de la paix et de coopération internationale, après l’horreur de la 1re guerre mondiale, regroupent 44 nations (mais pas l’Allemagne) qui feront concourir 3 092 athlètes dans 126 épreuves pour 17 sports. Les femmes, dont la participation ne remonte qu’aux jeux de 1900, sont 136 dans les délégations dont 19 pour la France. De 1924 à aujourd’hui JOP 1924 Après beaucoup de pression sur les différentes instances qui auraient plutôt opté pour Amsterdam ou Los Angeles, le Comité International Olympique en 1921, dont Pierre de Coubertin est le président, obtient que les Jeux Olympiques se déroulent à Paris.