LIRE SA STORY rebondir pour mieux nager Théo Bussière Théo Bussière, soutenu par la Caisse d’Épargne CEPAC, dit avoir vécu deux naissances. Celle sur terre, en janvier 1995 à Arras, aux côtés d’une mère maître-nageuse qui l’a initié à la natation avec son frère Max. Et puis il y a celle dans les bassins, en 2016, lorsque l’athlète est devenu champion de France à 21 ans du 100 mètres brasse. C’était à Montpellier et le jeune nageur était parvenu à prendre le meilleur sur ses adversaires dans les 25 derniers mètres. « Je n’étais pas du tout attendu à ce niveau, raconte Théo. Je me suis rendu compte que tout était possible en natation. ». L’homme est un battant, capable de résister de longs mois à une douleur persistante à l’épaule et de continuer à s’entraîner, coûte que coûte. En 2021, il cumulait deux sessions d’entraînement de 2 heures, 6 jours sur 7, 3 séances de musculation, 2 séances de gainage et au moins un rendez-vous par semaine avec un kinésithérapeute. « C’est bien plus que 35 heures, s’amuse-t-il. À ce niveau, on est focalisé sur la performance 24 heures sur 24. ». Mais ses efforts finissent par payer. En juin dernier, Théo remporte le 100m brasse aux championnats de France. Un titre de plus mais une saveur différente. « C’était difficile, chaotique, impossible mais je l’ai fait », savourait-il à ce moment-là. Itinéraire d’un battant Cette performance lui a permis de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Rio. Entre cette olympiade et celle de Tokyo, il remporte trois nouveaux titres de champion de France et une médaille de bronze au championnat d’Europe en petit bassin en 2017. En 2018, Théo passe sous la minute au 100m brasse (59 secondes et 04 centièmes) et signe ainsi la meilleure performance française de l’histoire sur cette distance. « Retrouver la flamme » avant Paris 2024 Ce sacre lui permet à nouveau de se qualifier pour les Jeux Olympiques, à Tokyo. S’il est éliminé dès les séries, l’aventure est belle, une récompense après ses mois de préparation et sa capacité à tout donner, surpasser les doutes, les difficultés et les aléas du quotidien. Après un tel investissement sans compter, difficile de rebondir. Théo souhaite faire un break. « Psychologiquement, ça a été très éprouvant et j’avais besoin de couper pour me retrouver après les bassins. ». Cette période, c’est « l’envers du décor », l’athlète seul face à lui-même. « Je n’ai jamais été confronté à une telle situation mais j’essaie de voir le positif, de prendre plus de temps pour moi, de faire d’autres sports que de la natation. ». S’éloigner pour mieux se retrouver, s’éloigner pour retrouver goût aux bassins, s’éloigner pour rebondir. Théo, lui, espère « retrouver la flamme ». Car, comme tous les athlètes, il a dans un coin de la tête les Jeux Olympiques de Paris 2024. « Disputer les JO à domicile, face à sa famille et ses proches, c’est un rêve. ». Pour l’accompagner, le nageur bénéficie du soutien de la CEPAC qui l’accompagne à travers le Pacte de Performance : « Cette aide est très précieuse pour moi. Il ne faut pas oublier que notre sport ne permet pas d’être rémunéré de façon conséquente », explique-t-il. Le nageur dit apprécier les nombreux échanges avec les collaborateurs. « C’est toujours intéressant d’échanger sur notre sport, de faire face à des interlocuteurs curieux, intéressés et qui contribuent parfois à nous faire relativiser à propos de notre quotidien. ». « Pour la 3ème année consécutive, la Caisse d’Epargne CEPAC a décidé d’accompagner une équipe de 7 sportifs, confirmés et espoirs du sport tricolore, issus de ses territoires en métropole et en outre-mer. Une Team CEPAC mixte et multisport dont nous sommes fiers : natation, canoë-slalom, para-athlétisme, sprint, 110m haies et même breakdance, la nouvelle discipline olympique ! Un soutien qui permet de garantir aux athlètes un niveau de ressource nécessaire pour s’entrainer sereinement pour la prochaine grande échéance de Paris 2024. Mais c’est aussi un lien fort qui nous lie. La CEPAC est unie derrière ses athlètes locaux, au parcours sportif international hors du commun. » Aline Moreau —Directrice Communication & RSE dela Caisse d’Epargne CEPAC