continuer à lire Départ imminent pour le large ! Pendant une semaine, du 18 au 25 juin prochain, ils seront une centaine d’enfants de 8 à 14 ans en rémission de cancer et de leucémie à prendre la mer sur la Côte d’Azur. Une semaine fondatrice sur les rives de la Méditerranée, à goûter aux joies simples de la nature, au bruit du vent dans les voiles et des embruns sur la coque. Si loin, donc, du quotidien dans les couloirs des hôpitaux, si loin des doutes et de l’isolement. « Il s’agit de quelques jours très intenses, riches en partage qui permettent aux enfants de s’ouvrir au monde », souligne Graziella Bozzi, la responsable de la communication et des relations presse de l’événement. Les Voiles de l’Espoir, quand des enfants deviennent « capitaines de leur vie » L’initiative date d’il y a vingt ans et est à mettre au crédit d’un membre de la Table ronde française qui a initié les Voiles de l’Espoir. En 2015, elles sont devenues un Fonds de dotation alors que l’événement est organisé exclusivement par des bénévoles. Organisées tous les deux ans dans des écrins différents, de la Normandie à la Corse, ‘Les Voiles de l’Espoir’ sont depuis devenues la plus grande manifestation au monde dédiée aux enfants en rémission de cancer et de leucémie. La manifestation, placée sous le haut patronage du président de la République, Emmanuel Macron et du Prince Albert II de Monaco, s’appuie sur une organisation particulièrement rôdée, où les enfants sont accompagnés en permanence. Plus de 400 bénévoles mobilisés Ainsi, plus de 400 bénévoles sont mobilisés, 50 bateaux sont mis à l’eau. Et pour les enfants, chaque journée se veut un moment à part. Il y a les étapes – à La Seyne-sur-Mer, au Lavandou, à Saint-Raphaël, à Villefranche-sur-Mer, à Monaco, à Sainte-Maxime – et la vie à terre aussi. À chaque arrivée, la fête se poursuit avec des soirées thématiques organisées (Pirates des Caraïbes, James Bond…) pour continuer à faire rêver les apprentis matelots. « Notre objectif est de contribuer à ouvrir leur champ des possibles, à transformer ces petits moussaillons en grand capitaine de leur vie ». L’intensité de cette semaine marquera à jamais la vie des enfants et de leurs proches. Depuis 2001, près de 1000 enfants ont bénéficié de ce programme. La mer a cette capacité incroyable de changer tous ceux qui s’y aventurent. Elle oblige a modifier la perception, à s’attacher davantage aux forces de la nature, à l’importance du collectif aussi – ils seront 8 à bord (2 enfants, 6 adultes dont un skipper) – et à éveiller les sens. « Cela pousse également à être altruiste, à gagner en autonomie et en prise de responsabilité », poursuit Graziella Bozzi. L’expérience acquise par les Voiles de l’Espoir a permis de démontrer que l’événement avait, pour les enfants, des vertus thérapeutiques. « Ils retrouvent l’estime d’eux-mêmes, le goût du partage, la soif d’apprendre et le sens de l’autre. En somme, ils redeviennent acteurs de leur vie ». De quoi donner sens à un des leitmotivs de l’organisation : « ensemble, ensoleillons leur semaine pour éclairer leur avenir ». Le soutien de la Caisse d’Epargne Afin de contribuer à la bonne tenue et au rayonnement de cette manifestation hors du commun, la Caisse d’Epargne s’est attachée à la soutenir. De nombreux projets d’inclusion sociale ont été en effet accompagnés par la banque qui tient à être utile auprès du plus grand nombre depuis sa création. Et les ‘Voiles de l’espoir’ font plus que jamais sens en offrant à ces enfants l’occasion de vivre une semaine de rêve et de se projeter avec enthousiasme dans leur vie d’adulte. « Nous avons été séduits par cet épatant projet permettant à des enfants gravement malades de s’évader du contexte médical pour vibrer au gré des flots méditerranéens. Nous avions rencontré M. Tramoni, Président Organisateur du Fonds de Dotation « Les Voiles de l’Espoir », lors d’un comité RSE, venu présenté ce projet. Les membres de ce comité ont été conquis par la qualité du dossier et de l’échange. Cette action humaniste correspond à ce que nous souhaitons transmettre en tant que banque coopérative.» Françoise Lemalle —Présidente du Conseil d’Orientationet de Surveillance