LIRE LEUR STORY « les frères » du paratriathlon Antoine Pérel et Olivier Lyoen Enfant, l’avenir d’Antoine Pérel semblait tout tracé : le football, comme son père, joueur en D3 à Hazebrouck. Le jeune Antoine, né en avril 1986, grandit avec les stars du ballon rond du moment et l’envie de suivre leur destinée. Mais à l’âge de 10 ans, on lui décèle une maladie génétique qui lui fait perdre la vue. Un temps, lui qui évoluait au plus haut niveau chez les jeunes continue le football, pour les copains, pour les repères aussi. La déception et la rencontre En parallèle, il découvre l’athlétisme handisport et s’y épanouit au point de « devoir faire un choix » entre les deux disciplines. Ce sera l’athlétisme et rapidement, cela devient une évidence. Car les résultats ne manquent pas et les compétitions s’enchaînent. En 2005, il devient champion et recordman du monde chez les catégories jeune en saut en longueur, puis se qualifie aux Jeux P ;aralympiques de Pékin (9e au saut et au pentathlon). Aligné également au relais 4x100m, il remporte la médaille de bronze aux mondiaux de Lyon en 2013. Trois ans plus tard, Antoine ne participe pas aux Jeux, n’ayant pas été sélectionné par la fédération. Cette décision fait mal au point que l’athlète décide de tout arrêter. Finie la vie d’athlète de haut-niveau jure-t-il ! Et puis il y a une rencontre avec Olivier Lyoen en juin 2017. Ce dernier est un spécialiste du triathlon qui a brillé dans les catégories jeunes avant de multiplier les compétitions longues distances, dont les fameux Iron Man. Antoine et Olivier pratiquent ensemble. « C’était un défi, le goût de l’aventure, on ne voulait que prendre du plaisir », souligne le premier. Mais les deux sportifs sont des compétiteurs dans l’âme et chaque compétition, disputée sans pression, en appelle une autre. « C’était excitant, à chaque fois on a envie de donner plus, de faire une meilleure performance ». Ils multiplient les places d’honneur au point de devenir incontournable dans la discipline et rêvent désormais « de monter sur le podium à Tokyo ». Entre eux, « c’est un peu plus que de l’amitié » explique Antoine à propos d’« Oli ». « On se connaît par cœur, on s’appelle très régulièrement. Nous avons la relation de deux frères ». « Nous sommes très fiers du soutien de la Caisse d’Epargne » Dans leur quête de haut niveau, Antoine Perel et Olivier Lyoen ne néglige aucun détail. Or, la pratique du paratriathlon est particulièrement onéreuse, notamment pour le matériel nécessaire. L’achat et l’entretien d’un tandem, l’acquisition de combinaison en néoprène, les frais de déplacements pour les compétitions, les stages, les entraînements, les solutions de garde pour les enfants... Tout nécessite des ressources importantes. C’est ce qui a poussé Olivier à solliciter la Caisse d’Epargne Hauts-de-France et à bénéficier depuis peu du Pacte de Performance, dévolu aux athlètes qui cherchent à développer leurs projets sportifs et personnels. « C’est rare que des entreprises mettent en avant des sportifs handisports et nous sommes très fiers de ce soutien de la Caisse d’Epargne ». Mais l’accompagnement n’est pas uniquement financier. « C’est un vrai soutien humain : les collaborateurs nous demandent des nouvelles, ils nous soutiennent sur les réseaux sociaux, nous encouragent, c’est particulièrement vertueux ». Un soutien qui devrait grandir à l’approche des Jeux paralympiques et pourrait se poursuivre jusqu’en 2024, à Paris, où Antoine Perel et Olivier Lyoen rêvent également de briller. « Nous avons constitué une Team sportive à la Caisse d’Epargne Hauts-de-France qui constitue le pilier de notre engagement en matière de sport. Parmi eux, il y a notre duo de triathlètes paralympiques, Antoine et Olivier. Ils sont les fiers représentants des Flandres et porte haut et fort les valeurs de la solidarité et de la fraternité auxquelles nous sommes particulièrement attachés. » Laurent Roubin —Président du Directoire de la Caisse d’Epargne Haut de France